La valeur ajoutée au cœur de la croissance de BD Logistics

Depuis août dernier, BD Logistics et BD Media (anciennement BD myShopi) ont un nouveau propriétaire. L'équipe de direction, soutenue par un investisseur privé, est désormais actionnaire majoritaire. Aujourd'hui plus que jamais, BD Logistics peut s'orienter vers une croissance durable et se concentrer sur la logistique à valeur ajoutée.

La nouvelle holding BD Group est née d'un rachat orchestré par la direction et son nouvel investisseur privé, SPX. Le groupe combine des activités omnicanal (BD Media) et de logistique à valeur ajoutée (BD Logistics). L'équipe croit fermement au potentiel de croissance des deux entités. Ces dernières sont bien ancrées localement, peuvent compter sur un réseau bien étoffé, et vont pouvoir approfondir leurs synergies.

« Les bases de BD Logistics sont également très solides. N'importe qui peut, pour ainsi dire, transporter des marchandises d’un point A à un point B. Mais seul un spécialiste qui connaît parfaitement le secteur peut offrir une valeur ajoutée à ses clients », affirme Kristof Gouvaerts. « Cette stratégie s'applique à chacune de nos quatre solutions : City Logistics (logistique urbaine), Oversized Logistics (livraisons nécessitant un ou deux livreur(s)), Reverse Logistics (logistique circulaire) et Fresh Logistics (livraisons réfrigérées). »

Cette stratégie consiste notamment à combiner au maximum les livraisons et les enlèvements pour optimiser la valeur ajoutée et la durabilité, mais inclut également une contribution à l'économie sociale.

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BD Logistics

City Logistics

Les activités de logistique urbaine (City Logistics) sont menées sous la célèbre marque CityDepot. Cette branche est un véritable pilier de la distribution urbaine durable. Ici, la durabilité englobe à la fois les aspects environnementaux, économiques et sociaux.

« La valeur ajoutée de CityDepot est que nous consolidons les flux urbains entrants et sortants sur un site de transbordement établi à la périphérie de la ville. De cette façon, nous évitons que les transporteurs entrent en ville avec leur camion. Ils déposent leur chargement chez nous, nous regroupons les marchandises dans notre dépôt, et nous approvisionnons ensuite les magasins, les bureaux, les établissements de soins et les particuliers de manière plus ciblée et plus efficace. En cours de route, nous reprenons également des marchandises qui doivent quitter la ville ; ainsi, les véhicules entrent et sortent toujours de la ville avec une cargaison », souligne Kristof Gouvaerts.

« Cette distribution urbaine se fait en outre de manière écologique – et c'est là notre deuxième source de valeur ajoutée. En fonction du type de marchandises, nous utilisons des vélos-cargos, des camionnettes et des camions électriques ou des camions à l’HVO, un biodiesel durable à base de déchets végétaux », explique-t-il. « Nous ne nous arrêtons pas non plus à la porte d'un bureau, par exemple : nous déposons les marchandises dans la réserve adéquate, voire dans leur armoire de destination. C'est un troisième aspect de la valeur ajoutée que nous offrons ».

Aujourd'hui, CityDepot est active à Bruxelles, Anvers, Liège, Gand, Malines, Hasselt, Charleroi, Louvain et, depuis peu, Bruges.

Oversized Logistics

La solution « Oversized Logistics » se concentre sur la livraison, par un ou deux livreur(s), de marchandises volumineuses et encombrantes à remettre, généralement, au domicile des consommateurs. Il s’agit principalement de marchandises aux dimensions hors normes telles que des meubles de jardin, des équipements de sport ou des canapés, qui doivent être transportées chez le consommateur final de manière efficace. « La valeur ajoutée réside non seulement dans la livraison des marchandises au-delà du seuil de la porte, mais aussi dans le fait que nous pouvons fournir des services tels que le montage et l'installation. Nous récupérons également les déchets et emportons le vieux canapé, par exemple. Encore une fois, les camions sont pleins à l'aller comme au retour ».

Cette activité peut également être couplée à un service de gestion des stocks pour optimiser encore les livraisons. « L'un de nos clients est une grande chaîne de magasins de vélos. Ils rencontraient auparavant des problèmes de chaîne d'approvisionnement, car ils avaient trop de vélos en stock dans leurs différents magasins. Nous stockons désormais 4 000 de leurs vélos dans notre centre logistique de Bornem, et nous livrons les commandes à la demande ou organisons des transports entre les différents magasins », précise Kristof Gouvaerts.

Reverse Logistics

La branche d’activité la plus récente de BD Logistics porte le nom de « Reverse Logistics » et propose des solutions globales pour la logistique circulaire. Ici, l’accent n’est pas tant mis sur la livraison que sur l'organisation efficace de la collecte à des fins de réutilisation et de recyclage.

Un exemple de la valeur ajoutée qu'offre Reverse Logistics est sa collaboration avec Recupel pour les produits blancs et bruns mis au rebut. « Avec nos camions, nous nous rendons dans les magasins d'électroménagers avec des palettes de marchandises, et nous récupérons les vieux réfrigérateurs, les machines à laver, les téléviseurs, etc. Nous collectons également ces appareils dans les recyparcs. Nous les déposons ensuite dans les dépôts de notre partenaire, l'entreprise sociale Manus asbl. Ils sont alors triés et, si possible, réparés pour être vendus dans des magasins d'occasion. Nous acheminons les articles non réparables vers des centres de recyclage où ils sont démantelés pour que les différentes pièces puissent être recyclées », ajoute-t-il.

Un autre exemple est le soutien logistique offert à l’asbl PV Cycle Belgium, qui collecte et traite les panneaux solaires mis au rebut. Ce système de collecte permet de donner aux panneaux solaires une seconde vie au sein de l'économie circulaire.

Fresh Logistics

Avec Fresh Logistics, BD Logistics propose, depuis 2021, des services de livraison réfrigérée pour particuliers et détaillants. L’entreprise utilise pour ce faire le refroidissement passif (avec des boîtes isothermes) et le refroidissement actif (avec des véhicules équipés d'un système de refroidissement). Les marchandises ainsi transportées peuvent être des produits alimentaires réfrigérés, mais aussi des produits qui craignent les variations de température, comme les fleurs.

« Au départ, nous travaillions uniquement avec le secteur B2C : des boulangeries artisanales comme Les Tartes de Françoise ou des fleuristes en ligne comme Bloomon, par exemple. Ces livraisons doivent être effectuées dans des délais extrêmement serrés. Mais les supermarchés en ligne doivent eux aussi pouvoir livrer les consommateurs en respectant des créneaux d'une demi-heure ou de trois quarts d'heure. Notre valeur ajoutée est de pouvoir garantir cette ponctualité, sans oublier un système de traçabilité qui permet de suivre les commandes avec précision », commente Kristof Gouvaerts.

On retrouve ici le même type de valeur ajoutée que celle qu'offrent City Logistics et Oversized Logistics, notamment le choix du véhicule le plus adapté en fonction de l'adresse de livraison, et la prise en charge des retours de matériaux d'emballage tels que les bacs, les caisses, les palettes, les conteneurs roulants, etc. Les transports groupés sont également possibles. Les produits de différents clients sont alors livrés dans un lieu central pour permettre une distribution efficace et durable aux clients finaux.

De belles perspectives de croissance

Avec cette gamme de services de logistique du dernier kilomètre à valeur ajoutée, BD Logistics est prête à poursuivre sa croissance. L'année dernière, le succès de ces activités s'est d’ailleurs accéléré, avec à la clé une hausse de chiffre d’affaires de pas moins de 25 %. « Le chiffre d'affaires est passé de 12 à 15 millions d'euros. D'ici trois à quatre ans, nous aimerions atteindre les 40 millions. Nous nous concentrerons principalement sur la croissance organique, mais nous n'excluons pas la possibilité de procéder à des rachats, pour autant que ceux-ci s'inscrivent dans notre stratégie à long terme en matière de valeur ajoutée et de durabilité », conclut Kristof Gouvaerts.